BMI : Bonjour Olivier ! Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours en tant que consultant et de l’offre « Eau et Assainissement » que vous développez avec le cabinet ACCELE ?

O.B : Avant d’intégrer le cabinet Accele, je travaillais entre 2009 et 2013 pour une école d’ingénieur et un centre de recherche, l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) situé à Ouagadougou au Burkina-Faso. Je les ai ensuite représentés en France et en Europe de 2013 à 2014.

J’y enseignais également le traitement des eaux et j’instaurais des partenariats avec des entreprises françaises et internationales dans le cadre du développement des formations et des activités de recherche. En 2012, je suis devenu directeur adjoint de leur technopole.

Auparavant, durant mes études en école d’ingénieur, je me suis spécialisé en chimie et environnement. Je suis ensuite entré chez Suez Environnement en tant qu’ingénieur conception traitement de l’eau et j’y suis resté 5 ans.

J’ai intégré Accele en novembre 2014 et j’ai tout de suite débuté mon premier projet chez EIFFAGE TRAVAUX PUBLIC en tant que consultant en traitement des eaux. Il s’agissait d’un projet de 8 mois. Dans le cadre d’un développement d’activités à l’international, Eiffage répondait à des appels d’offres internationaux pour la construction de stations de traitement d’eau potable. Pour cela, ils avaient mis en place un partenariat avec Acciona Agua, traiteur d’eau espagnol. Mon rôle était de faire le lien entre les deux partenaires pour que le projet se déroule dans les meilleures conditions. Ils avaient besoin de quelqu’un qui connaissait les techniques de traitement d’eau ainsi que les problématiques de conception de génie civil des stations de traitement d’eau.

Depuis la fin de ce projet j’aide Aurélien à développer l’offre « Eau et Assainissement » d’Accele. Il faut savoir qu’au niveau mondial, les besoins vont être de plus en plus spécifiques. En effet, les réglementations sont de plus en plus strictes et il va y avoir beaucoup de projets de construction d’infrastructures dans les prochaines années, notamment dans les pays émergeants. Dans ces pays, les fortes croissances économique et industrielle font augmenter les besoins en eau ! Par exemple, en Afrique subsaharienne, près de 40% de la population n’a pas accès à l’eau potable et beaucoup moins possède l’eau courante chez eux. Tout est à construire et c’est donc un marché potentiel qui s’élève à plusieurs milliards d’euros.
Aujourd’hui de nombreuses entreprises (aussi bien PME que grands groupes) qui connaissent les procédés de traitement et de construction se positionnent sur ce marché. Elles peuvent alors avoir besoin d’une expertise particulière. C’est à ce moment-là que l’offre Accele et moi-même entrons en jeu !